Un mur d’enrochement est une construction qui sert à soutenir un remblai de terre pour éviter les glissements et les éboulements du terrain.
L’enrochement consiste à superposer des roches à faces plates de façon à former un mur plus ou moins élevé. La première rangée de pierres doit être bien ancrée au sol pour en assurer la stabilité. Les interstices doivent être comblés par d’autres pierres plus petites pour que le mur soit encore plus solide. On peut enfin caler ces pierres par un granulat pour que l’ensemble de la structure soit plus stable.
Les types d’enrochement
On distingue deux types d’enrochement : l’enrochement de soutènement et l’enrochement paysager.
Enrochement de soutènement
L’enrochement peut être fait au-dessus ou en dessous d’une construction. Au-dessus de la construction, en cas de terrassement sans décaissement de terrain en pente, le mur d’enrochement a pour fonction de soutenir la terre sur le flanc et de prévenir contre les éventuels éboulements sur la construction.
On peut également avoir un enrochement en dessous de la construction en terrasse. L’objectif est d’éviter que le terrain ne se glisse sous la construction.
On peut également avoir recours à l’enrochement pour protéger les berges contre l’érosion, en permettant de stabiliser le lit d’une rivière.
L’enrochement de paysager
Un enrochement peut être fait à des fins décoratives. Dans les jardins, il sert à créer une surface plane. Dans ce cas, on utilise des roches de taille moins importante que celle de l’enrochement de soutènement.
Comment réaliser un mur d’enrochement ?
Un mur d’enrochement de soutènement n’est pas réalisé avec les mêmes roches que celles d’un enrochement paysager. Pour un enrochement paysager, on utilise habituellement l’ardoise, le schiste, les calcaires jaune ou blanc ou le porphyre bleu et rouge. Pour l’enrochement de soutènement, on se sert des granits et des grès.
Étude du terrain
Le terrassier commence par préparer le terrain pour déterminer l’emplacement où les roches doivent être disposées. Il doit s’assurer que le terrain est bien solide pour supporter cette installation pouvant peser plusieurs tonnes. Il convient également d’anticiper l’emboîtement en choisissant préalablement les roches avant la construction.
Pose du géotextile
Avant d’ériger le mur d’enrochement, il convient de mettre en place un géotextile au fond de la tranchée de fondation. Il s’agit d’un tissu imputrescible en polypropylène, très résistant mais perméable. Il permet à la fois de répartir la pression sur le sol et de limiter la pousse des mauvaises herbes dans le mur d’enrochement.
Par la suite, les roches doivent être disposées de façon à ce que l’emboîtement soit parfait pour garantir la solidité du mur.
Pour davantage assurer sa solidité, on peut avoir recours à la technique de mur en gabions : on met en place une cage d’armature métallique pour que le mur soit plus stable.
Il faut enfin prévoir un drainage pour l’évacuation des eaux en cas de pluie, contribuant à sa résistance aux intempéries.
Quelle est la hauteur maximale d’un mur d’enrochement ?
La hauteur idéale pour un mur d’enrochement stable est de 2 mètres. Il ne doit surtout pas excéder les 4 mètres de hauteur, étant donné que le mur est érigé sans utilisation de liant (technique de mur sec).
Pour un ouvrage d’une hauteur supérieure à 2 mètres, il convient de faire appel à un bureau d’études indépendant pour l’étude du terrain.
La construction d’un mur d’enrochement au-delà de 2 mètres de hauteur requiert une déclaration préalable auprès de la municipalité, notamment pour les murs qui limitent le terrain et les murs de soutènement.
Il est préférable de faire construire un mur d’enrochement par un terrassier pour que la sécurité soit optimale. Le mur d’enrochement bien réalisé est également très esthétique, donnant un aspect médiéval à la construction. Pour la réalisation du terrassement et pour un aménagement paysager dans les règles de l’art, faites appel à Le Goff Terrassement à Nice et profitez de ses 30 années d’expertise dans le domaine.
